Jean-Pierre Cervantes

Mon Histoire

Candidat pour être le prochain maire d’Avignon, je conduis la liste Avignon Écologique Sociale et Solidaire.

Élu depuis 2014 en tant que conseiller municipal et communautaire, j’ai eu une vie professionnelle, une vie citoyenne avant la politique. Mon engagement vient de loin et je considère que le mandat de représentant du peuple, de surcroît celui de maire, se vit avec plus de force et d’intensité encore lorsqu’il a été précédé par d’autres formes d’engagements au service de l’intérêt général.

Né à Oran (Algérie) en 1958 d’un père ouvrier et d’une mère employée dans un commerce, je rentre en France en 1962, à l’âge de 4 ans. Après une enfance et une scolarité passées entre Madagascar et Marseille, j’obtiens en 1986 mon Diplôme d’ingénieur des Sciences Appliquées (INSA Toulouse), option Automatique Électronique Informatique, et dans la foulée je suis embauché comme examinateur à l’Office Européen des Brevets (l’OEB) de 1986 à 2001 aux Pays-Bas. Je garde le souvenir d’une expérience professionnelle internationale, riche et enthousiasmante qui m’a permis d’apprendre l’anglais, l’allemand, le néerlandais et l’espagnol. Le souvenir également d’un mode de vie très écolo, dans un pays déjà en pointe depuis longtemps sur ces questions.

En 2001, c’est un drame personnel qui me contraint de rejoindre la France. Un grave cancer m’est diagnostiqué. C’est alors une période difficile, marquée par des hauts et des bas, les périodes de récidives et d’opérations. Il faudra une immense énergie et une folle envie de s’accrocher à la vie pour voir grandir mes enfants pour qu’enfin, en 2008, la maladie soit définitivement vaincue. Je tire de ces années de combats un attachement à la résilience, à l’idée qu’il ne faut jamais désespérer et que l’on peut se sortir des situations les plus complexes. J’en tire aussi l’enseignement de ne jamais plus se laisser déborder par le superflu et de se consacrer, toujours, à l’essentiel. Cette ligne de conduite ne me quitte plus depuis.

Sortant de la maladie, je souhaite donner un sens à ma vie et décide de m’engager pour une cause : ce sera l’écologie.

J’adhère aux Verts en 2008, participe à la liste municipale verte et ouverte Citoyens Responsables Écologie Avignon (CREAvignon), première expérience politique aux côtés de mon ami René Pelisson.

En 2008 toujours, CREAvignon devient une association dont je suis élu président jusqu’en 2014. C’est alors le temps des « chaînes humaines » pour les énergies renouvelables et contre le nucléaire qui réunissent des milliers de personnes.

En 2011, je me lance dans ma première expérience électorale sous mon nom, comme candidat aux cantonales à Montfavet avec Cécile Gilbert.

En 2014 avec mes amis écologistes, nous décidons de rejoindre dès le premier tour la candidature de Cécile Helle. Nous le faisons sur la base d’un accord programmatique détaillé et sur la promesse d’une gouvernance participative. Non seulement le programme ne sera pas respecté, mais la gouvernance sera aux antipodes de ce qui avait été promis. Le temps des premières désillusions !

Élu conseiller départemental remplaçant sur une liste EELV/PS (Fare-Iordanoff)/(Delaunay-Cervantes) dans le canton 2 d’Avignon j’avais déjà engagé l’ouverture des écologistes dès 2015 pour faire bouger les lignes et associer l’écologie à la solidarité et au social.

En 2015, adjoint au maire en charge de la ville en transition, de la circulation, des mobilités douces, du stationnement et de l’agriculture, j’impulse de nombreux projets et m’investis totalement et loyalement dans ma délégation. En guise de remerciements, je suis évincé de la majorité municipale avec mon collègue Olivier Gros pour avoir osé émettre une opinion divergente face à l’abattage massif de platanes. Ce qui aurait pu donner lieu à une discussion apaisée actant un désaccord face à la méthode employée (car nous sommes bien conscients que des arbres malades doivent être traités, mais pas n’importe comment !), le maire d’Avignon a préféré sauter sur l’occasion pour poser un acte d’autorité et couper les deux premières têtes d’une longue série de destitutions et de démissions.

Passé de la majorité à l’opposition, je me présente en 2017 aux élections législatives, puis j’organise en 2018 les premières marches pour le climat à Avignon (dont le succès s’est quantifié à des milliers de participants, dont une jeunesse enfin pleinement active, et à laquelle nous porterons une attention toute particulière), avant de présenter officiellement le 19 décembre dernier, devant une assistance de plus de 350 personnes, ma candidature à la mairie d’Avignon et à la présidence du Grand Avignon.

Voilà qui je suis. Je sais ce passage obligé et trop mince est la frontière entre ce qu’il est nécessaire de dévoiler de soi quand on aspire à une fonction aussi importante que celle de maire, et le voyeurisme inutile qui me révulse depuis toujours.

Je me présente en tant que candidat à la mairie d’Avignon à l’issue d’un processus inédit. Contrairement à toutes les autres listes, mes amis écologistes et moi-même avons commencé depuis plusieurs mois par travailler sur un projet, construit en lien avec les citoyens, puis par former une équipe de colistiers, avant de désigner notre tête de liste.

Avec vous, une mairie écologiste c'est possible !

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